La gestion des sécurités a été  modifiée en V3R10, notamment en ce qui
  concerne les fichiers logiques.
 
 Rappel sur la situation V2R30.
 
   Les droits sur les données sont indiqués au niveau du physique.
   (lecture, ajout, mise à jour, supression).
 
  Les fichiers physiques, aussi bien que les fichiers logiques possèdent
   des droits sur l'objet (particulièrement le droit opération) donnant
   la possibilité de manipuler le fichier.
 
  En donnant des droits sur les données au niveau du fichier physique
   sans donner le droit d'opération, on peut ainsi "obliger"  un utilisateur
   à voir les données à travers un logique
      (pour lequel le droit d'opération est présent).
 
  Celui-ci peut : limiter les lignes vues (sélection)
                : limiter les colonnes (projection)
                : restreindre l'accès à certaines colonnes (usage I)
 

 Exemple:
 
  impossibilité de consulter le fichier physique du personnel
 
  autorisation d'utiliser le logique 1 qui exclu la colonne "salaire"
  autorisation d'utiliser le logique 2 qui sélectionne "société = 01"
 
 Mais, jusqu'à maintenant il n'était pas possible de:
 
  définir des droits sur les données différents d'un logique à l'autre
 
 Exemple :
 
  impossibilité de consulter le fichier physique du personnel
 
  autorisation de consulter le logique 1 qui exclu la colonne "salaire"
  autorisation de modifier le logique 2 qui sélectionne "société = 01"
 
  et enfin, le fait que le logique 2 ne permette d'accéder qu'aux
   enregistrements "société = 01" , n'empêche pas d'insérer des
   enregistrements d'une autre société.
 

 Tout cela est possible avec la V3R10, de la manière suivante :
 
 A/ les droits sur les données peuvent être indiqués sur les fichiers
     logiques (par défaut *ALL)
 
    Pour pouvoir ajouter par le biais d'un logique, il faudra :
 
    1/ le droit d'opération sur le fichier logique
 
    2/ le droit d'ajout sur le fichier logique ET sur le fichier physique.
 
 B/ Les sélections peuvent être vérifiées à travers les vues SQL.
 
    Une vue SQL permet de mémoriser un SELECT contenant une clause WHERE
     (ce qui est l'équivalent d'un logique avec sélection, MAIS sans clé)
 
    Il sera possible d'ajouter 'WITH CHECK OPTION', indiquant que le WHERE
     doit être vérifié aussi lors d'ajouts , modifications :
 
       SELECT * FROM FICPERS WHERE SOC = 01  WITH CHECK OPTION.
 
    Ce n'est, hélas, pas possible aujourd'hui avec SDD.

 Toutes ces fonctions permettent de mettre en place un infocentre :
 
 1/ création d'une bibliothèque.
 
 2/ placer dans la bibliothèque :
 
    a/ des fichiers logiques (par CRTLF), il n'y aura pas duplication
        de l'index (partage implicite de Chemin d'accès)
 
    b/ des fichiers physiques alimentés par des traitements de nuit
        (si vous pouvez admettre des données à J - 1)
 
    c/ des Vues SQL, elles permettent :
       - de renommer les variables (noms longs)
       - de transformmer les zones numériques en Dates
       - de préparer des jonctions complexes
       - de mémoriser des traitements récapitulatifs (somme,moyenne,...)
 
 3/ donner sur tous ces fichiers des autorisations restrictives
       (lecture uniquement)
 
 4/ utiliser indifféremment QUERY ou OBDC pour y accèder.